L’Institut des Architectes du Sri Lanka (SLIA) a publié les résultats de son étude sur les effets des crises économiques sur les cabinets d’architecture. L’étude, composée d’un sondage de 15 questions envoyées à plusieurs cabinets d’architecture du pays, avait pour objectif de quantifier la stabilité de la pratique architecturale au Sri Lanka et de valoriser les solutions possibles face aux grandes difficultés rencontrées par les professionnels au cours des grandes crises économiques.
73.9% des cabinets ont fait état d’un impact considérable sur leur chiffre d’affaires, accompagné de difficultés opérationnelles importantes, avec un quart des personnes interrogées se retrouvant sans emploi. De plus, deux tiers des sondés ont répondu avoir rencontré des problèmes d’approvisionnement. Face à l’annulation de projets en cours, presque la moitié des cabinets ont révélé avoir envisagé de réduire leurs activités de plus de 50% pour s’en sortir.
La grande majorité des personnes interrogées ont confirmé être à la recherche d’un emploi et de projets à l’étranger afin de s’assurer un revenu stable, les activités en ligne et le télétravail étant favorisés par 40% des cabinets.
Les résultats de l’étude terminent en énumérant plusieurs des solutions politiques possibles proposées par les cabinets d’architecture, dont la diminution, l’exemption ou le report des paiements de la TVA, de l’impôt sur le revenu et des primes d’assurance.